Le Bal d'Irène Némirovsky au Théâtre La Luna #OFF16
Mais quoi ? Qu'est-ce que c'est ?
L’évocation de l’adolescence, et le flot incessant de sentiments troubles qu’elle engendre, est magistralement dépeinte dans la nouvelle d’Irène Némirovsky «Le Bal».
Le personnage d’Antoinette incarne avec justesse ce rituel de passage, entre tristesse, rêve, enthousiasme, violence et rébellion. La mère, arriviste et pernicieuse, refuse impitoyablement de voir grandir sa fille tandis que le père, récemment enrichi, entend faire son entrée dans le monde, quitte à en payer le prix par d’incroyables et acrobatiques compromissions.
Les trajectoires des personnages, s’entrechoquant et se télescopant constamment, donnent au récit une truculence tout à fait jubilatoire, qui font de ce récit une catharsis tragi-comique.
Mais quoi ? J'en pense quoi ?
Pour ne rien vous cacher, à la lecture du pitch ci-dessus, que je trouve un peu trop intello, j'avoue y être allé un peu à reculons, mais j'avais tellement flashé sur le talent de Brigitte Faure que j'ai vu dans Coiffures et Confidences à Paris, qu'il fallait que je retourne la voir sur scène, dans une autre pièce! Mais quoi ? J'ai trop bien fait !
Quand je dis TALENT c'est même au-delà !!! Brigitte Faure est une comédienne exceptionnelle ! Elle campe ici le rôle de la mère et dès sa première réplique, elle t'embarque complètement. Son jeu est parfait et très précis. Une voix de théâtre comme j'aime, des aigus et des graves parfaitement maîtrisés. Ses ruptures sont hilarantes. Elle ose tout, assume tout avec une sincérité folle. C'est un bonheur de la voir sur scène ! Mais quoi ? Je veux jouer avec elle !!!!!
Son duo avec Serge Noël, qui joue le père, fonctionne très bien. Le jeu est vraiment drôle ! Il tranche d'ailleurs un peu trop à mon goût avec le jeu de la comédienne qui joue leur fille, qui manquait de pétillant.
Je redécouvre ici Virginie Lemoine à la mise en scène avec Marie Chevalot. J'ai pu découvrir son travail sur la comédie musicale 31, et je réitère mes éloges pour sa mise en scène ici qui est tout autant précise. Quelques similitudes qui feront "la Lemoine's Touch": les changements de décor sont visibles et mis en scène, et la fameuse arrivée en mode Mary Poppins pour la prof de piano dans le Bal et pour la nourrice dans 31. Les décors de Grégoire Lemoine sont sublimes et toujours bien pensés: la commode qui se transforme en piano par exemple. Mais quoi ? C'est un beau travail !
Mais quoi ? Où ? Quand ? Comment ?
Si mes sources sont bonnes, une programmation parisienne devrait voir le jour mais je vous dirai tout ça sur ma page Facebook si c'est le cas ! Vous pouvez également faire un tour sur le site de la production car la pièce est en tournée !